Plume en classe

Plumitzers de Juillet

Nous sommes de retour avec une nouvelle sélection  d’histoires de nos jeunes artistes. Nous avons hâte de lire et de découvrir celles du mois prochain !

Une sorcière et une princesse, Nayla, chapitre 4

Thomas tend fièrement le carton à la sorcière mais celle-ci semble un peu gênée. S’y serait-il mal pris ? Il observe son travail qui lui semble parfait… C’est donc autre chose qui la chagrine. Face à son embarras, elle avoue que, comme elle, sa soeur ne sait pas lire. Pour que cette dernière puisse comprendre ce qui est écrit là, il faut donc se rendre auprès d’elle. Qu’à cela ne tienne ! L’aimable sorcière propose l’aide de son fidèle destrier, un corbeau géant à pattes d’autruche. C’est bien connu, les autruches sont les oiseaux les plus rapides ; aussi, en un éclair, voici que Thomas arrive à destination.

C’est un fastueux château qui l’accueille et la sorcière se révèle être une princesse de toute beauté. Il est difficile de croire qu’elle puisse être la soeur de la sorcière, et Thomas lui lit le carton d’invitation avant de le lui remettre. Ravie, elle veut partir dès le lendemain matin. Elle l’invite, en attendant, à rendre une visite au cuisinier du château pour choisir ce qui lui ferait plaisir.

À toi de jouer !

« Cher monsieur, je veux dire cher cuisinier, ce qui me ferait plaisir, ce serait : en entrée, salade de saucissons, concombres, tomates, comté (raffiné 18 mois), sauce pesto, salade et mangue. En plat chaud, du homard grillé, des frites, des escalopes de poulet avec des pâtes et un gratin de pommes de terre. En dessert, une île flottante et un clafoutis à la cerise. En boisson, je voudrais de l’Orangina.

– Pardon, mais qu’est-ce que c’est ?

– Euh, pardon, je voulais dire du jus de pommes.

– Entendu », dit le cuisinier.

Un menu à croquer ! Retrouvez cette histoire ici.

Robinson Crusoe, seul au monde ? Enéa, chapitre 2

Je me mis donc à parcourir tous les recoins de l’île. J’observai près de là les restes d’un feu, où ces abominables aborigènes prenaient place pour consommer leurs festins. Je savais maintenant que ces aborigènes ne venaient rien chercher dans l’île, mais seulement y faire leur régal. 

Un matin, sortant un peu avant le lever du soleil pour aller faire ma moisson, je fus surpris par la vue d’une lumière sur le rivage. Ce n’était pas du côté où j’avais observé que les aborigènes abordaient d’ordinaire, mais bien du côté de ma demeure.

Épouvanté, je montai sur le haut du rocher au moyen de mes deux échelles et, m’étendant sur le ventre, je me servis de ma lunette d’approche pour savoir de quoi il s’agissait. Je vis d’abord neuf aborigènes assis en rond autour d’un petit feu. Dès que la marée commença à se retirer, je les vis se jeter dans leurs barques et faire force rames.

À toi de jouer !

Si cela se trouvait, ils allaient détruire tous les arbres à coups de sucettes ou de brochettes à chamallows IMMENSES ! Ou ils allaient m’attaquer avec leurs rames, les brandissant comme des sabres-lasers ! Et s’ils voulaient piller mes réserves ? Mais j’y pense ! Peut-être qu’ils avaient un pouvoir de contrôler les animaux qui causeraient des milliers de dégâts !

Cette réponse est vraiment digne d’un film de science-fiction ! Retrouvez cette histoire ici.

Le roi Amoureux, Amanç, chapitre 6

Sitôt planté, le haricot se met à pousser à une vitesse vertigineuse, et voilà Arthur, comme monté sur un ressort, propulsé vers le ciel. Pourtant, il ne l’emmène pas vers quelque magnifique château au-delà des nuages. Alors qu’il cherche son équilibre, il a un éclair de génie.

La princesse ne faisait pas allusion à une première rencontre amoureuse qui aurait eu lieu sur une plage entre le roi et elle, mais donnait simplement le nom de la plage sur laquelle elle espérait le rencontrer… pour la première fois ! C’est l’arroseur arrosé ! À force d’user de jeux de mots, le garçon n’y avait même pas pensé. Il va bien falloir trouver cette plage pour que la rencontre ait réellement lieu. Après avoir admiré le magnifique paysage qui s’offre à lui quelques instants, il décide de sortir un papier et un crayon de son sac pour dresser la première carte de l’île. Il compte bien l’offrir au Roi !

À toi de jouer !

Messire, pour vous rendre à votre rendez-vous amoureux depuis votre château, il vous faudra emprunter cet itinéraire : prenez le chemin Wolfgang Ster, tournez à droite sur la rue Geoffroy Alombre qui débouche sur la place Éléonore Delaplanète. Prenez la troisième rue à droite nommée Anne Iversaire. Puis, vous arriverez à un croisement de quatre chemins. Il vous faudra prendre le premier chemin en partant de votre gauche : le chemin Aliénor Ible. Puis vous arriverez vers un petit taillis, et derrière ce taillis… la plage !

Nous avons trouvé le roi des jeux de mots ! Retrouvez cette histoire ici.

L’École Merveilleuse, Rose, chapitre 2

La voilà dans son rang, face à l’école qu’elle a choisie. Une dame, aux allures de directrice, arrive. Elle se tient bien droite et la regarde fixement, d’un air presque menaçant. Soudainement, elle tape cinq fois dans ses mains et la terre se met à trembler. Toutes les écoles se mettent alors à tournoyer autour de Margaux et de ses camarades, comme au centre d’un carrousel. Après quelques secondes, l’école de cuisine s’arrête tout net devant son rang, et avant même qu’elle ait eu le temps de réagir, le sol se dérobe sous ses pieds ; elle glisse sur un toboggan qui la précipite à toute allure dans une salle de classe et plus précisément sur un tabouret, devant une table.

Une maîtresse habillée d’une robe violette avec un grand tablier blanc la regarde avec un sourire attendri. « Mes chers enfants, dit-elle, j’ai décidé de participer au concours international de cuisine chef. Qui a des idées de recettes ? – Une soupe à la grenouille, dit Thomas. – Du pâté aux cornichons, lance Ellan. – Du jus de thon, propose Sophie. – Des tartines de bois aux vers ! – Des serpillères en infusion de jus de pommes. – Des yaourts aux frites ! » Margaux lève le doigt et la maîtresse l’interroge.

À toi de jouer !

La recette s’intitule : « Morue sur son lit de banane aux pépins de pastèque ». 

Tout d’abord, faire réchauffer la morue au micro-ondes pendant dix minutes. Pendant ce temps, couper la banane en deux (dans le sens de la longueur), ajouter vingt-trois pépins de pastèque et refermer la banane. Quand la morue est « cuite », couper la banane en fines tranches, disposer les rondelles au fond du plat et ajouter la morue par-dessus. Assaisonner à votre goût et enfin réchauffer le tout cinq minutes au micro-ondes avant de servir !

Une recette digne des plus grands restaurants ! Retrouvez cette histoire ici.

Merci à toutes et à tous pour vos participations pour ce mois-ci. Au mois prochain pour de nouvelles aventures !


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