Plume en classe

Plumitzers de février

Ce mois-ci, on a dû prendre une décision compliquée. Il a fallu choisir entre une multitude d’histoires fantastiques que les enfants ont écrites. Les meilleures ont été sélectionnées et on a pris un grand plaisir à les lire. On a hâte de découvrir les prochains chefs-d’oeuvre.

Chapitre 1 de « La Fée de la forêt » par Romane, 10 ans

Lors d’une promenade, Emma se fait surprendre par une pluie battante et glacée. C’est alors qu’elle distingue au loin une chaumière, dont la cheminée émet une belle fumée. Vite, elle court pour s’y réfugier. Elle frappe à la porte, mais personne ne lui répond. Elle frappe une seconde fois ; toujours personne. Soudain, la porte s’entrouvre d’elle-même, et alors qu’elle songe à entrer, la pluie s’arrête de tomber, laissant place à un grand ciel bleu qu’illumine un beau soleil d’été. Elle se retourne : devant elle s’étale, à perte de vue, un magnifique champ de fleurs multicolores, dont le parfum délicieux embaume l’air.

Emma écrit à son ou sa meilleure amie pour lui décrire comme elle se sent bien dans ce beau paysage. Imagine cette lettre.

Emma se dit : « Que c’est beau ! », mais elle se demande comment tous ces papillons, ces arbres et ces fleurs sont arrivés là. Alors, elle mène son enquête et trouve un journal intime. Elle l’ouvre et découvre qu’à l’intérieur, il est mis : « journal intime de la fée ». Emma sort et elle voit deux louveteaux qui jouent. Elle s’approche et là, juste devant ses yeux, un loup se relève : c’est leur maman ! Emma a tellement peur qu’elle se met à courir très vite et elle trébuche sur quelque chose : un médaillon ! Elle l’ouvre et voit une photo à l’intérieur du médaillon : c’est une sorte de fée !

On est toujours surpris par l’imagination et la créativité des enfants. Vous aussi, venez découvrir cette histoire juste ici.

Chapitre 3 de « L’École Merveilleuse » par Anna, 11 ans

« C’est très bien ma chérie ! Chariot, amène-la à mon bureau. » Et la maîtresse appuie sur un bouton. Juste le temps d’entendre : « Oups, je me suis trompée de bouton ! » Mais le chariot a déjà emmené Margaux dans le bureau de la directrice qui aussitôt la sermonne : « Et bien mon enfant, on fait le zozo en classe ? Se retrouver dans le chariot des zozos dès la première heure de classe, c’est du jamais vu ! Je vais tout de même te donner une deuxième chance. Je t’envoie à l’école de danse ! Allez, hop ! »

Le chariot repart à toute vitesse puis s’immobilise devant le bâtiment en forme de tutu. Un professeur jaillit de celui-ci en réalisant un grand jeté et une pirouette spectaculaires. Puis d’un geste des plus gracieux, il l’invite à entrer.

Il lui présente ensuite son école : « Ici nous apprenons à danser la valse, le tango, le rock, mais aussi le contemporain, le classique et même l’abstrait. Nous sommes les meilleurs danseurs du monde, voire de l’univers. Nous nous entraînons pour un concours. – Encore un concours ? lance-t-elle. Je n’en peux plus des concours. » Parce qu’on ne lui laisse pas le choix, elle se met tout de même à l’entraînement en commençant par les étirements.

Quel genre de concours le professeur de danse prépare-t-il ? Imagine ce qu’il attend de ses élèves, les entraînements et le spectacle final.

Pendant l’étirement, Margaux demande au professeur de lui expliquer en quoi consiste le concours.  Il lui répond qu’il faut faire les danses les plus étranges possibles. Il lui explique aussi que le spectacle de fin d’année se passera dans une grande salle remplie de gens accompagnés de leurs chiens. Puis, il lui demande de se taire et de se concentrer sur les étirements. Margaux est étonnée de cette réponse. Elle se dit que cette école est vraiment très bizarre.

Un concours qui semble tout à fait original. Vous aussi, venez découvrir cette histoire juste ici.

Chapitre 6 de « L’Apprentie coccinelle » par Léna, 7 ans

La coccinelle semble vouloir n’en faire qu’à sa tête. Paul a beau lui expliquer qu’elle risque sa vie dans cette entreprise périlleuse, que cela ne s’est de toute façon jamais vu, une coccinelle sur une fusée, rien n’y fait ! Elle balaie d’un mouvement d’aile impatient ses arguments. Le petit insecte larmoyant a laissé place à une coccinelle conquérante, prête à tout pour surmonter ses échecs et incapable de voir le danger ! Paul se sent responsable, il veut absolument trouver un moyen de la raisonner… Il comprend que ce qui la paralyse au moment de voler, c’est la peur ! Or, si la coccinelle a assez de courage – et de folie – pour monter sur une fusée, elle doit en avoir pour sauter d’un arbre ! Tout est donc une question de confiance, la technique n’a rien à voir là-dedans.

Paul lui explique une de ses peurs et la façon dont il a réussi à la surmonter. De cette façon, elle reprendra confiance en elle.

« Tu sais, coccinelle, il faut avoir confiance en toi, la peur c’est dans la tête. Il faut vaincre ses peurs, une fois vaincues, elles ne reviennent plus. Avant, j’avais peur de nager, je ne voulais pas aller à la piscine, tout le monde s’y amusait mais pas moi. Un jour, j’ai décidé de ne plus avoir peur de l’eau. C’était dur, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai sauté dans l’eau ! Depuis, je m’amuse avec mes copains et je n’ai plus peur. »

C’est une très belle leçon de vie qu’on nous propose ici. Si jeune, et déjà une entraîneuse hors pair. Vous aussi, venez compléter cette histoire ici.

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