Les Plumitzers sont les pépites écrites par les enfants. Ce mois-ci, nous avons sélectionné pour vous des écrits fantastiques d’enfants, sur le thème de la protection animale.
Vous pouvez en effet retrouver 5 défis sur Plume autour de cinq espèces en danger (le lynx, l’albatros, l’orang-outan, la tortue luth et le hérisson), pour éveiller vos élèves à la cause de la protection animale. Des fiches pédagogiques accompagnent ces défis pour en apprendre davantage sur chacun de ces animaux. Rendez-vous avec vos élèves sur Plume !
Le lynx
L’habitat du lynx est menacé par les constructions de l’Homme. Imagine des solutions pour le protéger.
Eliott, 8 ans
Les lynx pourraient être étudiés dans les écoles, ainsi que leur habitat et pourquoi il est urgent d’agir. Nous pourrions créer des réserves et surtout couper moins d’arbres !
Sofia, 11 ans
Le lynx est menacé, il faut trouver des solutions, en voici quelques-unes :
– faire un don a la WWF pour le lynx, mais aussi pour d’autres animaux ;
– faire des zones interdites aux activités humaines ;
– interdire la chasse au lynx dans le monde ;
– mettre en place un suivi vétérinaire spécialisé dans le lynx.
Charlie, 13 ans
Pour protéger l’habitat du lynx, il faudrait d’abord que l’Homme laisse de la place aux animaux. Il s’étale sur tout le territoire et construit des choses de partout. Les animaux n’ont plus de place et les lynx non plus. Il faudrait reconstruire le territoire des lynx et réduire l’impact des Hommes sur Terre. Pour réussir tout ça, il faut que chacun y mette du sien. Un lynx adulte a un territoire de 20 à 400 km², selon l’abondance des proies, mais si l’Homme continue de lui prendre son territoire, alors les lynx ne pourront pas survivre. Pour sauver les lynx en reconstruisant leur territoire, il faut planter des arbres, préserver la nature et construire des réserves naturelles pour toutes sortes d’animaux.
L’albatros
Les déchets plastiques empoisonnent et étouffent beaucoup d’animaux. Écris une lettre pour dénoncer ce problème et demander à ceux qui le peuvent d’agir.
Sarah, 8 ans
Bonjour,
L’albatros est actuellement une espèce menacée ou en voie d’extinction. La cause ? Les déchets en plastique que vous jetez dans la mer sans savoir que certains oiseaux les confondent avec des poissons et s’étouffent avec. Ce que vous pouvez faire pour les aider ? Ne plus jeter vos déchets dans la mer, il y a des poubelles qui sont là exprès pour cela.
Thana, 12 ans
Bonjour,
Les albatros, comme les autres animaux, s’étouffent à cause de déchets en plastique. Ce n’est pas seulement les animaux qu’on détruit, mais aussi l’environnement. Un sac en plastique ou autre objet de cette matière met de 100 à 1 000 ans pour se dégrader. Bien que les albatros ne soient pas en voie d’extinction, nous devons les préserver ! Pour cela je pense qu’il serait favorable de ne plus produire de plastique. D’utiliser du carton, du papier ou autre emballage dégradable et non polluant. De moins utiliser d’emballages (voire pas du tout si on n’en a pas besoin) pour ne pas couper des arbres pour rien. Un oiseau doit apprendre à chasser. Si les albatros adultes meurent en mangeant du plastique accidentellement, imaginez les petits oiseaux qui apprennent à peine à voler… Chaque année, des dizaines de milliers de poussins d’albatros meurent par étouffement ou empoisonnement à cause des matières plastiques et autres déchets d’origine humaine que leurs parents leur donnent pour les nourrir sans s’apercevoir du danger.
Quand je serai grande je voudrais être vétérinaire ou bien océanologue pour pouvoir préserver cette espèce, enfin si elle existe encore…
Si vous voulez comme moi sauver cette espèce, vous qui avez les moyens, ne produisez plus de plastique.
Je compte sur vous !
Augustin, 12 ans
Bonjour, depuis des dizaines d’années les albatros sont en train de disparaître à cause de la pollution plastique. Mais avant de vous parler de son problème, je vais vous le présenter.
L’albatros est le plus grand de tous les oiseaux. Sa taille rend son envol difficile, mais il plane par contre sans effort. Il peut parcourir de grandes distances, porté par le vent. D’une taille de 1,10 mètre à 1,35 mètre il peut faire jusqu’à 3,70 mètre d’envergure. D’un poids de 6 à 12 kg, il vit plutôt dans l’hémisphère sud, dans des îles abandonnées. Ayant une espérance de vie jusqu’à 50 ans, il se nourrit principalement de poissons et de fruits de mer. Comme le disait Charles Baudelaire, il a de la difficulté à se déplacer sur terre.
À cause de la pollution plastique, de la pêche et des espèces invasive comme les rats et les lapins, il est en voie d’extinction.
Dans le monde, 18 des 22 espèces d’albatros sont menacées. L’albatros hurleur de l’île Macquarie et l’albatros d’Amsterdam sont en danger critique d’extinction. Il faut agir.
Gloria, 12 ans
Bonjour, Monsieur le président,
Je vous écris aujourd’hui car je souhaiterais vous convaincre d’agir pour une espèce menacée : l’albatros. En effet, cet oiseau est une des nombreuses victimes de la société humaine. La pollution augmente et notre façon de consommer ne diminue pas. Tous les êtres vivants font partie d’un écosystème complexe et fragile. Nous avons une partie de nos gènes en commun, si nous n’agissons pas maintenant, nous nous détruiront. Le plastique détruit et saccage, vous devez agir ! Vous qui chaque jour entreprenez, inventez, agissez, préservez notre monde de son épouvantable destin. Le plastique à usage unique doit être supprimé avant 2040. Aujourd’hui c’est possible, demain il sera trop tard. Tous les objets en plastique peuvent être remplacés.
L’orang-outan
Tu vas voir l’agriculteur afin qu’il renonce à garder ou à vendre l’orang-outan, qui est un animal sauvage protégé.
Antonio, 9 ans
« Vous ne pouvez pas garder le petit orang-outan, car c’est cruel de ne pas les laisser en liberté, ce ne sont pas des animaux de compagnie. Cela devrait être interdit car c’est injuste pour lui d’être séparé ainsi de sa mère ! En plus, c’est cruel de les laisser ainsi dans des cages. C’est vraiment affligeant de votre part ! »
Samuel, 12 ans
« Vous ne pouvez pas garder le petit orang-outan ni le vendre, car c’est un être vivant comme vous et moi. De plus, il fait partie d’une espèce endémique et est en danger extrême. Ils sont très importants pour leur écosystème, tout comme les félins et plein d’autres espèces. »
La tortue luth
Imagine et raconte l’histoire d’une tortue et de ses petits pour qu’enfants et adultes comprennent qu’il est important et urgent de protéger cette espèce.
Elena, 10 ans
Une tortue appelée Kenga sort de l’eau : la ponte des œufs est proche. Elle avance lentement dans le sable chaud, essayant de trouver un endroit où mettre ses protégés. Elle reste longtemps dans le trou qu’elle vient de creuser. Une fois les œufs pondus, Kenga ressort et recouvre peu à peu les petites boules blanches. Quelques semaines après, la coquille de chaque œuf se brise et laisse en sortir de minuscules bébés. Ils essayent d’avancer sur le sol brûlant qui leur pique les pattes. Soudain, une ombre géante s’abat sur les petits. C’est un crabe vert. Il essaye d’attraper les bébés de Kenga la tortue. Il en prend un et, sous le choc de la prise du prédateur, le petit animal ne peut résister. Son cœur s’arrête de bouger et lâche sur le torse de la tortue. Les autres bébés courent sans cesse, mais l’un d’eux perd le rythme et se fait prendre par une chose. Cette fois-ci, c’est un grand oiseau ; le goéland. En prenant son envol, il a attrapé le reptile. Les uns après les autres, les pauvres animaux se font prendre ; Kenga, leur mère, elle, ne le sait pas.
C’est pourquoi, il faut protéger les tortues.
Perrine, 13 ans
Enfin ! Je vois la plage ! Je vais pouvoir pondre mes œufs ! Eh oui. Des œufs. Je me présente : je m’appelle Ismérie, ce qui signifie « celle qui lutte ». Ce qui est drôle, c’est que je suis une tortue luth. Imagine un peu. Ça veut dire que je pèse 500 kg. Tu penses qu’avec ce poids, je ne dois pas avancer très vite, n’est-pas ? C’est vrai sur terre, j’avance très lentement, mais figure-toi que dans l’eau, je peux atteindre jusqu’à 40 km/h. Énorme, non ? Et ce n’est pas tout, je peux aussi plonger jusqu’à 1 300 m de profondeur pendant 80 min, soit 1 h 20. Mais revenons à nos moutons. Ou plutôt à nos œufs. C’est la deuxième année que je vais pondre, mais c’est la huitième fois que je vais sur le rivage pour pondre. Tu trouve cela étrange ? C’est pourtant vrai. C’est juste que je ponds plusieurs fois par an ! À chaque fois, c’est entre mars et juillet que nous autres les tortues devons monter à la surface pour y laisser nos œufs. Mon Dieu ! Quelle angoisse de laisser mes petits là-haut, sans protection.
Mais pour les protéger un peu plus, je me rends à la lisière de la forêt, puis je me mets à balayer le sable. Ensuite je commence à faire un trou de 80 cm. Grand-mère que c’est long ! Que c’est dur !
Tu te dis peut-être que quand j’ai terminé, je peux me reposer ? Non. Il ne faut pas que je compte là-dessus, car alors vient le moment le plus difficile : faire sortir les œufs de mon corps. C’est une tâche très dure et quand j’ai terminé, je rebouche le trou et tourne sur moi-même pour effacer mes traces. Et voilà, j’ai terminé ma ponte ! Moi, je retourne immédiatement à l’eau, mais certaines de mes amies tortues restent sur la côte un peu plus longtemps.
Dire que dans deux semaines, je vais recommencer ! Tu sais, j’ai entendu dire qu’une fois, une tortue avait pondu 17 fois en une année ! La pauvre, comme elle a dû s’inquiéter pour ses tortillons. Car mille dangers les guettent toujours sur la plage et ils peuvent être attaqués par toutes sortes d’animaux : des crabes, des caïmans (c’est un animal qui ressemble aux crocodiles), des oiseaux… Quoique le plus dangereux de tous les dangers reste l’être humain. Certains d’entre eux ne sont pas méchants, mais il y en a d’autres qui veulent nous voler nos œufs. Pourquoi ? Je n’en sais rien.
Malheureusement, une fois que les œufs seront devenus des tortues, ils devront quand même faire très attention, puisque dans l’eau, des pieuvres et des gros poissons veulent nous manger. Cependant, l’être humain a la palme d’or du plus grand danger, car c’est encore lui qui nous inquiète le plus : il arrive que certaines tortues soient bloquées dans leurs filets de pêche. Et encore, cela est un accident. Mais depuis quelque temps, il nous chasse délibérément pour pouvoir nous prendre notre viande, notre peau, notre graisse et notre carapace, qui sont apparemment très précieuses. Sans oublier que nous avons entendu dire par d’autres tortues qu’ils construisaient des grosses maisons sur les plages où nous pondons, il nous est alors impossible de continuer à y aller parce que nos œufs n’y seraient pas en sécurité. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’avec le réchauffement climatique, nos œufs ne sont quasiment que des femelles et si les mâles disparaissent, notre espèce s’éteindra.
Heureusement, j’ai entendu dire que certains humains essayaient de changer les choses pour nous aider, alors gardons espoir et battons-nous !
Attends. Avant que tu ne partes pour rentrer chez toi, j’aimerais de remercier de m’avoir accompagnée dans cette aventure.
Au revoir cher ami.
Mayleen, 14 ans
Le courant est de plus en plus fort. Maman Tortue s’est réveillée en retard et a loupé son réveil lui disant qu’elle devait aller à la cérémonie des Tortues. C’est la cérémonie la plus attendue de l’année ! Dès le soir, toutes les tortues devaient se réunir sur la plage pour pondre et fêter l’évènement toutes ensemble avant de repartir.
Maman Tortue nage de toutes ses forces, évitant les poissons bavards, les crabes bagarreurs ainsi que le couple d’oursins qui aime beaucoup les potins. Elle s’engage enfin sur la plage.
« Ouf ! » soupire-t-elle en se rapprochant des autres tortues.
Elles sont encore là, elles avaient toutes déjà pondu. Maman Tortue se dépêche de creuser avant de pondre ses œufs. Elle est soulagée quand elle les enterre. Quand elle se retourne, il n’y a plus personne.
« Oh, je n’ai pas pu faire la fête : c’est vraiment dommage ! » se plaint-elle.
Elle se nettoie les nageoires avant de replonger dans l’eau tiède. Mais des bruits attirent son attention derrière elle, sur le sable. Elle se retourne et voit des Hommes ! Ils essaient de creuser son trou. Elle retourne sur la plage en se dépêchant, elle se jette sur son nid et mord les humains. Les Hommes reculent, laissant de l’espace à Maman Tortue.
« Laissez mes enfants tranquilles ! » défend Maman Tortue en pinçant les humains qui s’approchent trop.
Les bipèdes laissent Maman Tortue, voyant sa détermination, ils abandonnent. Ils reprennent leurs affaires et partent de la plage. Maman Tortue se relève et attend de longues heures pour savoir si les humains vont revenir. Elle attend même quand le jour arrive et n’abandonne que quand elle voit Mirabel. Mirabel a sauvé Maman Tortue des braconniers quand elle était toute petite.
Mirabel l’a libérée pour vivre et fonder sa propre famille. Elle habite sur la plage et caresse la tête de Maman Tortue.
« Je te promets que j’appellerai du monde pour protéger tous ces bébés tortues… » lui promet Mirabel.
Maman Tortue hoche la tête et repart dans la mer, le cœur léger.
Et toi ? Veux-tu protéger les enfants de Maman Tortue ?
Le hérisson
Raconte les aventures du hérisson en quête d’une nouvelle maison.
Diane, 7 ans
Il marche longtemps sur une route, tout au bord pour que les voitures ne l’écrasent pas. Il arrive devant une grille verte, il se glisse dessous, le voilà dans un jardin avec de l’herbe et des buissons pour se cacher… Il se fait un petit nid sous un buisson et il s’endort parce qu’il est très fatigué.
Lylia, 10 ans
Il commençait à marcher tranquillement quand soudainement, il eut une petite envie de dormir. Alors il s’endormit sur la route. Le petit hérisson avait l’ouïe fine et était prêt à réagir si une voiture arrivait. Ce qui devait arriver arriva.
Soudain une voiture arriva à toute vitesse et faillit l’écraser. Le petit hérisson partit en roulé-boulé et arriva dans un magnifique champ plein de petits vers de terre. C’était le comble pour un hérisson. Il n’hésita pas une seconde et partit se gaver de petits vers. Il y avait des vers très très gros, des moyens et des plus petits. Il décida donc de passer la nuit dans le champ. Il réussit à trouver un petit tas de feuilles pour dormir dessus.
Le lendemain matin, il reprit des forces et repartit à la recherche d’une maison.
Trois semaines plus tard, il trouva un joli petit bois qui lui plaisait bien avec de quoi manger : il y avait des champignons, des insectes, et même un petit garçon et sa maman qui passaient tous les jours pour lui donner des petits bouts de pain. Il y avait aussi peu de prédateurs. Il finit par s’installer dans le petit bois et vécut heureux jusqu’à la fin de sa vie.
Elena, 10 ans
Le petit hérisson traverse lentement la route. Soudain, au beau milieu de son chemin, une voiture énorme et rouge comme le sang arrive à 90 km/h et manque de renverser le petit animal. Le hérisson a eu chaud ! Il continue son voyage jusqu’à ce qu’un bruit se fasse entendre. Le mammifère s’arrête, attentif, mais terrifié. Une fourrure rousse sort des broussailles. UN RENARD ! Le hérisson court très vite et arrive dans un cul-de-sac. Le canidé arrive à vive allure, le pelage luisant. Notre héros à piquants cherche une issue. Oui, un tuyau ! Il se glisse dedans, échappant de peu aux pattes du prédateur. Quand il sort du tunnel, un petit paradis l’attend. C’est magnifique. Il a réussi !
Aurore, 11 ans
Petit hérisson chercha pendant longtemps et il trouva une maison habitée par un serpent. Il toqua et demanda :
« Bonjour monsieur serpent, est-ce que vous avez un peu de place pour moi ? » dit le hérisson tout content.
Le serpent répondit :
« Non, il n’y a qu’une seule place qui est la mienne.
Le petit hérisson s’en va tout triste. Il chercha jusqu’au soir et trouva la maison de madame et monsieur écureuil. Il demanda :
« Avez-vous une petite place pour moi ? »
Monsieur et Madame écureuil répondirent, tristes :
« Nous sommes désolés, mais nous n’avons pas de place pour une 7e personne.
Petit hérisson déçu dormit sous un arbre au froid.
Le lendemain matin, petit hérisson trouva la maison de madame souris, toqua et demanda :
« Avez-vous une place pour moi ? »
Madame souris répondit de façon énervée, car elle pensa qu’il voulait prendre sa maison :
« Non, allez chercher ailleurs, ici, c’est habité. Vous n’avez donc pas de maison ?! »
Petit hérisson ne répondit même pas à la question. Il partit, apeuré. Près de madame souris se trouvait une maison habitée par monsieur le rat. Mais monsieur rat se fit piquer sa maison par petit hérisson qui la croyait vide. Monsieur rat rentra chez lui et à son grand étonnement, il vit petit hérisson.
« Que faites-vous ici, vous vous êtes cru où à prendre les maisons des autres ?!
– Désolé, monsieur rat, je croyais qu’elle était non habitée… »
Petit hérisson partit, désespéré.
La nuit tombée, petit hérisson se fit appeler par Youmis :
« Petit hérisson, petit hérisson !
– Oui, monsieur Youmis ?
– Tu veux une maison si j’ai bien compris ?
– Oui, c’est cela.
– À côté de ma maison il y a une maison non habitée, la voulez-vous ?
– Oh, avec plaisir, merci beaucoup.
Petit hérisson dormit au chaud. Youmis partagea désormais ses croquettes avec petit hérisson.
Petit hérisson et Youmis devinrent amis pour le restant des années.
La fluence qu’est-ce que c’est et comment s’en servir pour enseigner ?
Les programmes électoraux des enfants
Difficultés en écriture : les stratégies pour aider vos élèves
Classe flexible : qu’est ce que c’est et comment se lancer ?
Territoires Numériques Éducatifs (TNE) : utilisez gratuitement Plume et Lalilo
Témoignage de Stéphanie, professeure des écoles en CE1-CE2 et ambassadrice Plume