Le monde d’Oz recèle de merveilles. Que vous soyez passionné du monde d’Oz ou non, vous serez ébaubis par les anecdotes que nous allons vous partager !
1. L’origine du nom « Oz »
Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait le nom du magicien d’Oz ?
L’auteur, L. Frank Baum, a imaginé ce nom… en regardant son classeur ! Il classait en effet ses fiches de A à N et de O à Z, d’où le nom « Oz ».
Quant au personnage, il est raconté dans le livre qu’il a choisi ce nom car il a travaillé comme un magicien pour un cirque. O et Z sont de plus les initiales de ses deux premiers prénoms, qu’il a fait inscrire sur sa montgolfière : Oscar et Zoroastre.
2. Un univers riche
Sur Plume, vos élèves peuvent découvrir l’histoire du Magicien d’Oz. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cette œuvre est cependant loin d’être la seule sur le pays de Oz !
En tout, L. Frank Baum a publié non pas un, ni deux, mais 14 romans !
Et ce n’est pas fini !
À sa mort, Rulph Plumly Thompson a continué la série et écrit 19 romans entre 1921 et 1939 (un par an). L’illustrateur John R. Neill a quant à lui écrit trois romans. Jack Snow, ancien étudiant de Baum, a d’abord refusé de poursuivre la série à la mort de Baum, avant de finalement rédiger deux tomes supplémentaires. Enfin, Rachel Cosgrove Payes, Eloise Jarvis McGraw, et sa fille Lauren Lynn McGraw, ont également écrit un tome chacune.
Parmi ces œuvres, seuls les 14 romans originaux de Baum, à présent libres de droit, ont été traduits en français. Vous pouvez les retrouver dans la trilogie Le cycle d’Oz, illustrée par Stéphane Levallois et édité par Le Cherche midi.
Alors si vous ou vos élèves aimez l’histoire du Magicien d’Oz, n’hésitez pas à aller découvrir tous ces autres récits sur le monde d’Oz !
3. Adapter Le Magicien d’Oz… ou apprendre à marcher sur des œufs !
Quand on pense aux adaptations du Magicien d’Oz, c’est bien souvent le film de comédie musicale réalisé par Victor Fleming en 1939 qui ressort. Vous savez, celui avec le lion debout, la sorcière au teint vert, et les souliers de Dorothée qui sont de couleur rubis et non d’argent. Sans compter les chansons, dont la très connue et appréciée, Over The Rainbow.
Toutes ces différences du film avec le livre sont devenues tellement ancrées dans l’imaginaire du monde d’Oz, qu’elles font la question de droits d’auteur. Autrement dit : le livre est libre de droits mais pas le film, et donc ses partis pris comme les souliers rubis ne le sont pas non plus.
Cela a donc posé un gros souci à Disney, qui a été freiné dans son élan. Ils n’ont en effet pas pu réutiliser toutes ces références mythiques dans leur film.
Afin de se différencier et éviter d’éventuels procès, ils ont donc nommé leur adaptation Le Monde fantastique d’Oz, et ont changé de nombreux détails.
4. 1908 : la première adaptation de l’univers d’Oz était-elle aussi le premier film 3D ?
Il y a eu de nombreuses adaptations en film du Magicien d’Oz. On pense souvent, encore une fois, à celle de Victor Fleming de 1939, d’autant plus que c’est la première comédie musicale en couleurs.
Ce n’est pourtant pas la première adaptation. Bien avant, le livre a été l’objet de films muets, dont notamment The Fairylogue and Radio-Plays (Le Fairylog et le jeu radiophonique). Œuvre multimédia de 1908, réalisée par Francis Boggs et Otis Turner, elle fut la toute première adaptation des livres de L. Frank Baum.
Le choix du titre n’est pas anodin : le terme « fairylogue » fait référence aux travel log, sorte de documentaires payants pris par les gens qui avaient le privilège de pouvoir voyager dans d’autres pays à l’époque. Quant au mot « radio », il servait à donner une dimension moderne – ce qu’elle était assurément.
En effet, c’était un véritable spectacle, qui mélangeait pièce de théâtre, diaporamas, conférence et film. En plus du film, des acteurs vivants jouaient en effet sur une scène, il y avait des diapositives projetées, ainsi que des lanternes magiques teintées à la main.
Clou du spectacle : Baum lui-même apparaissait à l’écran dans le rôle du magicien d’Oz. Il interagissait avec les personnages (à la fois sur scène et à l’écran).
Le film est perdu, mais il reste le script de la narration de Baum, ainsi que les images fixes de la production.
5. L’anecdote de la veste
L’anecdote de la veste a des allures de véritable tour de magie. Elle a lieu lors du tournage du film Le Magicien d’Oz, réalisé par Victor Fleming. Tout commence avec un assistant costume, qui a pour mission de trouver la veste du futur magicien d’Oz : elle doit être élégante mais usée par le temps.
Ni une ni deux, l’assistant costume se rend en friperies, espérant y trouver son bonheur. Il y déniche une veste qui correspond parfaitement aux attentes.
Quelques semaines plus tard, alors que Frank Morgan – l’acteur qui incarne à la fois le magicien Oz et le professeur Marvel – endosse la veste pour le rôle du professeur, il met les mains dans ses poches… et sent une étiquette. Curieux, il retourne la poche à l’envers pour lire son inscription et découvre le nom de l’ancien propriétaire de la veste… qui n’est autre que Lyman Frank Baum lui-même, l’auteur du livre du Magicien d’Oz ! Serait-ce un homonyme ? Une blague bien orchestrée ?
L’équipe se tourne alors vers la veuve de l’auteur, qui confirme que la veste appartenait bien à son époux. Elle fut vendue à sa mort avec nombre de ses habits. Le hasard fait parfois vraiment bien les choses !
Pour aller plus loin…
On espère que ces anecdotes vous auront plu ! Les connaissiez-vous ? N’hésitez pas à nous répondre par commentaire, et à nous dire ce que vous en avez pensé.
Pour les enfants qui ont déjà complété l’histoire du Magicien d’Oz sur Plume, n’oubliez pas qu’il y a un superbe tatami (jeux ludo-éducatifs sur un thème ou une histoire) lié à l’histoire du Magicien d’Oz, à retrouver dans le dojo de l’application Plume ! De quoi apprendre tout en s’amusant !
De plus, de nouveaux défis sur le thème du Magicien d’Oz ont fait leur apparition sur Plume !
Retrouvez aussi d’autres lectures jeunesse avec notre sélection Babelio et découvrez notre top 5 des livres de littérature jeunesse à découvrir. Il n’y a en effet rien de mieux qu’un bon livre à lire sous un plaid. Comme le dit Dorothée : « Rien ne vaut un foyer »… et un bon livre !
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