Plume en classe

Plumitzers de mars

Nouveau mois, nouvelle sélection ! Après avoir compulsé fébrilement les nombreuses œuvres des enfants durant ce mois de mars, voici notre sélection ! Nous avons hâte de lire et de découvrir celles du mois prochain.


Le monde invisible par Noé, chapitre 4 :

Encore stupéfait, il s’approche prudemment d’un des foyers de la cuisine, quand tout à coup, il sent une petite tape sur son épaule. Il se retourne, prêt à prendre ses jambes à son cou, mais personne ! La première idée qui lui vient, et elle le terrifie, c’est que ce château est hanté, mais très vite il se rassure : la pression qu’il sent ne semble pas menaçante. Il ne s’agit pas d’un fantôme ! La main qui le tient maintenant doucement par le bras est tout bonnement celle d’une personne… invisible ! Et apparemment, elle n’est pas la seule ; toutes les autres personnes présentes dans cette pièce le sont. Le mystère des ustensiles volants se résout pour son plus grand soulagement. Si ces personnes sont sourdes, elles ne sont peut-être pas muettes… Il se décide donc à s’adresser à celle qui se trouve à côté de lui : « Bonjour, je suis heureux de rencontrer quelqu’un. Pourriez-vous m’indiquer où nous sommes et me conduire jusqu’à la salle de conseil pour lequel je suis nommé ? » En guise de réponse, ce mystérieux personnage le prend par la main pour le guider dans un dédale de couloirs. D’un pas ferme, il accepte de le suivre, bien résolu à élucider les mystères qui planent en ces lieux. Il marche vite, très vite et il peine à tenir ce rythme effréné. Voilà qu’il court maintenant, vite, si vite qu’il ne voit presque plus rien de ce qui l’entoure. Mais où l’emmène-t-il ?

« Je pense que ce mystérieux personnage est un noble du roi.
– Tu as presque raison, je suis prince ! s’exclama la voix. Avant j’étais serviteur, puis maître d’hôtel, ensuite j’ai acheté un grizzli domestique mais il est mort. Donc maintenant je suis un prince. »

Une très belle compagnie à avoir dans cette aventure ! Retrouvez cette histoire ici.

La reine des neiges par Arthur, chapitre 4 :

Personne n’avait avait aperçu Kay depuis. Bien des larmes furent versées à cause de lui. La petite Gerda pleura plus que tous. Elle partit toute seule, passa la porte de la ville et arriva au bord de la rivière. Elle s’avisa alors de monter sur un bateau qui se trouvait là et se mit à descendre la rivière. Elle arriva devant un grand verger tout planté de cerisiers. Il y avait là une étrange maisonnette. Gerda appela à son secours. Alors sortit une vieille femme qui s’appuyait sur une béquille. « Pauvre petite, dit-elle, comment es-tu arrivée ainsi sur le grand fleuve rapide ? Comment as-tu été entraînée si loin à travers le monde ? » L’enfant, lorsqu’elle eut de nouveau les pieds sur la terre, se réjouit fort ; toutefois elle avait quelque frayeur de l’étrange vieille femme mais osa lui demander si elle n’avait pas aperçu le petit Kay. La vieille répondit que non. Elle exhorta Gerda à ne plus se désoler, et l’engagea à goûter ses cerises et à admirer ses fleurs. Gerda courut à travers les parterres, jusqu’à ce que le soleil se fût couché derrière les cerisiers. « Dieu ! dit-elle, que de temps on m’a fait perdre ici ! Moi, qui étais partie pour chercher Kay, mon compagnon ! » Sur ce, elle court jusqu’au bout du jardin et la petite se précipite, pieds nus, à travers le vaste monde. Dans le beau jardin, elle ne s’était pas rendu compte de la fuite du temps ; le soleil y brillait toujours du même éclat, et toutes les saisons y étaient confondues. « Que je me suis attardée ! se dit-elle. Nous voici déjà en automne ! Marchons vite, je n’ai plus le temps de me reposer ! » Que le vaste monde avait un triste aspect ! que tout y semblait gris, morne et maussade. La petite Gerda, sanglotait, ce qui attira l’attention d’un couple princier qui passait par là. Elle leur raconta toute son histoire. « Pauvre petite ! » firent le prince et la princesse attendris. Le prince l’habilla, de la tête aux pieds, de velours et de soie et lui donna une petite voiture avec un cheval, et une paire de bottines, pour reprendre son voyage à travers le monde, à la recherche de Kay.

« Prends bien soin de toi et de Foudre, le cheval. Il s’appelle comme ça car il peut aller aussi vite que la foudre. »

La licorne serait-elle un nouvel animal de compagnie ? Retrouvez cette histoire ici.

La course intergalactique par Valentin, chapitre 3 :

Dépité, le nuage disparait subitement, condamnant ton fessier à heurter durement le sol. Ouille ! Mais déjà, ton attention est attirée par la voix stridente du haut-parleur : « Attention ! Attention ! Les concurrents doivent se présenter sur la ligne de départ ! Pas de nouvel appel ! ». Cette fois, tu veux t’en aller, tu as eu assez d’émotions pour la journée. Mais avant que tu aies eu le temps de prendre tes jambes à ton cou, le flamant rose surgit avec une horrible combinaison « rose bonbon » et un casque jaune « caca d’oie » et te montre d’un air autoritaire ton véhicule. Tu ne sais même pas conduire ! Un ours vêtu d’un bleu de travail te regarde et secoue la tête avec un air consterné. Ton regard implorant a l’air de l’émouvoir, il vient à toi et te donne les instructions suivantes : « Pour accélérer, appuie sur la pédale rouge, pour freiner, appuie sur la verte. Ton casque est équipé d’un micro. Si tu vois un truc particulier, dis ce que tu veux dans le micro et on te le fournira. Surtout n’oublie pas : si tu veux gagner il ne faut surtout pas que… ». Malheureusement tu ne peux pas entendre la fin, le bruit du moteur qui démarre couvre ses derniers mots. A peine le départ a-t-il été donné que dans ton rétroviseur tu vois que le concurrent Plutonien sort une espèce de canon laser de son capot. Il s’apprête à tirer sur toi !

Vite, Moïse doit trouver une idée ou il pourrait bien mourir. Soudain, sous l’effet du stress, il lâche un énorme pet. De la fumée se répand et, aveuglé, le Plutonien vient s’écraser violemment contre le mur de l’arène. Quelle chance !

Chacun gère le stress à sa manière… ou pas. Retrouvez cette histoire ici.

L’attaque des singes par Ileana, chapitre 6 :

Le traducteur éclate d’un bon gros rire et t’explique que les singes ont perdu la couronne du Roi des singes, son meilleur ami, et qu’ils la cherchent partout ; c’est donc pour cette raison qu’ils sont si indisciplinés et qu’ils multiplient les bêtises sur l’île ! Le traducteur t’apprend aussi que les singes, contrairement aux apparences, sont beaucoup plus sages que les hommes, et qu’ils ne connaissent pas la méchanceté. C’est d’ailleurs pour cela, te dit-il, qu’il a décidé de vivre auprès d’eux et d’apprendre à manier leur langue. Il te raconte enfin que lorsqu’il vivait parmi les hommes, il avait à souffrir de leurs moqueries sur son apparence et qu’il a préféré s’en éloigner pour toujours. Cela t’attriste beaucoup, mais en le regardant, tu commences à comprendre qu’il est heureux ici, entouré de l’affection de ces centaines de singes qui ont besoin de lui, et sous la protection de son ami le grand aigle. Maintenant que tu sais pourquoi le chaos règne dans l’île, tu es en mesure d’agir. Mais pas seul. Tu regardes l’oiseau merveilleux, qui est resté là, silencieux, pendant toute la durée de ton entretien avec son maître. Il comprend instantanément et tu le pries de bien vouloir te ramener au village. Tu lui précises que tu souhaites te rendre chez le marchand, et dans un bruit d’ailes assourdissant, vous quittez le sol.

« Cher marchand, la raison de l’agitation des singes est que le roi des singes a perdu sa couronne, tous les singes sont indisciplinés et c’est le chaos, mais ils sont très gentils ! » dit il. À ce moment-là, un singe arrive sur la tête du marchand qui cria. Un peu plus tard, le marchand se sentit mieux et dit :
« Je comprends le problème, mais ne compte pas sur moi pour trouver cette fameuse couronne qui affole tous les singes de l’île…
– IL LE FAUT ! dit Adrien
– JE TE DIS QUE NON ! lance le marchand énervé.
– OH QUE SI !
– ET QUE NON !
– OH QUE SI SI SI ET PUIS VOILÀ !
-Voix… cassée… dit le marchand avec difficulté.
-Voilà, bien fait pour toi.» dit Adrien

Comme quoi, le calme et la patience règlent tout, ou presque. Retrouvez cette histoire ici.

Merci à toutes et à tous pour vos participations pour ce mois-ci. Au mois prochain pour de nouvelles aventures !

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