En observant les cahiers d’école de votre enfant, vous avez peut-être remarqué qu’ils comportaient de nombreuses fautes d’orthographe et que son écriture était difficilement lisible. Si tel est le cas, il est possible que votre enfant souffre de dysgraphie, c’est-à-dire de troubles de l’écriture. Ce problème n’est cependant pas inaltérable, des solutions pour accompagner votre enfant vers un retour au plaisir de l’écriture existent. Plume vous aide à identifier ces différents troubles de l’écriture afin de mieux les comprendre.
Comment déceler des troubles de l’écriture chez l’enfant ?
Vous pouvez reconnaître les symptômes des troubles de l’écriture en prenant le temps d’observer les cahiers de votre enfant. Sont-ils dans un mauvais état ? Les traits d’écriture sont-ils maladroits ? Les lettres sont-elles mal formées et/ou de différentes tailles ? Les espaces entre les mots sont-ils respectés ? Y a-t-il de multiples ratures ?
Certains signaux des troubles de l’écriture peuvent aussi se remarquer dans l’attitude de votre enfant lorsqu’il est en train d’écrire. Est-il crispé ? Met-il du temps à recopier un texte ? Sa façon de tenir son crayon vous paraît-elle anormale ? En raison de ces difficultés, le processus d’écriture pour un enfant devient véritablement fatigant voire douloureux. C’est la raison pour laquelle il est important de rester vigilant.
Quand surviennent les premiers troubles de l’écriture ?
Bien que le moment et la durée de l’apprentissage de l’écriture diffèrent d’un enfant à l’autre, les premiers troubles de l’écriture apparaissent la plupart du temps autour de 7-8 ans, ce qui correspond donc à la classe de CE1. Dans le cas des formes les plus sévères de problèmes d’écriture, on peut détecter les signes avant-coureurs dès le CP ou même en grande section de maternelle lorsque l’enfant apprend par exemple à écrire son prénom. Toute tâche liée à l’écriture demande alors un effort considérable à l’enfant qui aura tendance à perdre confiance en lui, l’impact sur la scolarité peut par conséquent devenir important.
Les différents types de dysgraphie
Puisque chaque enfant est unique, les troubles de l’écriture ne se manifestent pas de la même façon. On distingue communément 5 types de dysgraphie :
- Les dysgraphies raides : On ressent dans l’écriture de l’enfant sa crispation lorsqu’il tient un stylo dans sa main. L’écriture révèle une prédominance des droites sur les courbes et on sent également un fort appui du stylo, pouvant aller jusqu’à déchirer le papier.
- Les dysgraphies molles : Les tracés sont cette fois relâchés, donnant une impression de négligence. Les lettres diminuent de volume, elles sont de tailles irrégulières et plutôt de forme arrondie.
- Les dysgraphies lentes et précises : L’enfant accorde une grande attention au graphisme de ses lettres, il s’applique avec excès. L’écriture est dans ce cas bien lisible et même plutôt belle, mais un prix d’un effort épuisant et d’un rythme d’écriture trop lent.
- Les dysgraphies maladroites : Un enfant dysgraphique « maladroit » trace des lettres aux formes lourdes et mal proportionnées. Il fait souvent des retouches et des reprises entre deux lettres ce qui rend son écriture difficile à déchiffrer. Les pages de ses cahiers sont quant à elles désordonnées.
- Les dysgraphies impulsives : Les gestes de l’enfant se veulent rapides et saccadés, il a du mal à les contrôler. Ses cahiers sont déstructurés, mal organisés et les pages ont un aspect négligé car l’enfant préfère la vitesse à la qualité.
Vous pouvez en apprendre plus dans notre article « Comment accompagner un élève atteint de dysgraphie ? ».
Quelles solutions contre les troubles de l’écriture ?
Loin d’être une fatalité, les troubles de l’écriture peuvent s’atténuer ou disparaître avec le temps. Cela peut se faire à tout âge et implique une rééducation de l’écriture : les enseignants, les parents et d’autres solutions ludiques comme Plume ont leur rôle à jouer.
En classe, l’enseignant peut par exemple distribuer des photocopies et textes à trous afin de faciliter la prise de note et de minimiser le sentiment de frustration de l’élève souffrant de dysgraphie. L’achat de cahiers avec un interligne plus grand ou présentant des lignes d’écritures colorées peut aussi être envisagé comme un vrai coup de pouce à l’enfant.
Dans tous les cas, il est primordial de veiller à développer le plaisir d’écrire. C’est précisément la raison pour laquelle Plume App existe aujourd’hui. Inspirée de la pédagogie de Maria Montessori et créée par un comité pédagogique d’enseignants, d’orthophonistes et de psychopédagogues, notre application donne aux enfants l’opportunité d’écrire leur propre livre.
Nous souhaitons aider chaque enfant à écrire mais surtout, à aimer cela. Nous avons donc mis en place des « petits riens » qui peuvent en réalité faire toute la différence. L’exemple de la police Open dyslexique pouvant être activée et qui permet de stabiliser les lettres pour les enfants dyslexiques.
Ainsi, selon l’avancement et la nature de la dysgraphie, il peut être recommandé de consulter des professionnels comme un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue dont la méthode se base sur une série d’exercices techniques à réaliser à la maison.
Vous pouvez également consulter notre article : « Comment savoir si mon enfant rencontre des troubles des apprentissages ? « .
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