Plume en classe

Les Plumitzers de juillet

Retrouvez dans cet article les meilleurs écrits de nos petites plumes : nous leur attribuons le titre de… Plumitzer. Bravo à elles !

Retrouvez les Plumitzers du mois dernier !

Le premier chapitre de « L’attaque des singes » par Ilyes

Alors que tu es tranquillement en train de jouer dans ta chambre, tu vois apparaître par la fenêtre un char volant. Attiré par une irrésistible force, te voici assis, un peu malgré toi, dans le char qui s’envole immédiatement. Après un voyage qui te semble n’avoir duré qu’une minute, tu aperçois, à travers les nuages, les contours d’une île. Le char s’y pose délicatement.

Là, un elfe t’accueille. « Merci de nous aider, souffle-t-il… Vite ! Suis le chemin, tu auras besoin de beaucoup de courage ». Incrédule, tu t’enfonces dans l’île à la suite de cet être qui disparaît aussi vite qu’il est apparu. Te voici à présent face à deux chemins : celui de gauche mène à une barque, alors que celui de droite conduit à un cheval. Les deux présentent des avantages et des inconvénients : la barque nécessitera de ramer à la seule force de tes bras alors qu’un cheval galopera vite… mais avec le cheval, il te faudra faire de longues haltes dans des auberges pour qu’il se repose.

Tu hésites longuement sous le regard d’un vieil homme. Adossé à la porte d’une cabane, ses petits yeux malins te dévisagent. Toi aussi tu le regardes, car il faut bien avouer que de toute ta vie, tu n’as croisé un personnage comme lui : chaussé de bottes d’équitation et du pantalon bouffant très élégant que portent certains cavaliers, il tient dans la main droite une cravache. Cela te paraîtrait parfaitement normal, si, dans la main gauche, il ne tenait une grande rame en bois et s’il ne portait un tee-shirt de sport rouge vif sur lequel tu peux lire « Rameur rêveur forever ». C’est avec cet étrange bonhomme que tu vas devoir négocier : il va te falloir être convaincant.

Choisis bien et convaincs le propriétaire de te prêter ou le cheval ou la barque. Pour cela, n’oublie pas de te présenter et d’être poli !

« Bonjour, je m’appelle Ilyes, je suis très proche des animaux, je vis avec eux depuis que je suis tout petit, en effet, je passe toutes mes vacances dans le ranch de mon grand-père au Texas. Pouvez-vous me prêter votre cheval s’il vous plaît ? J’en prendrai grand soin ! Je viendrai vous le rendre dès que j’aurai fini ma mission sur cette île. »
La vieille personne dit : « D’accord, à une condition ! Réponds à cette question : Quelle est la couleur du cheval blanc de Napoléon ?

-La réponse est : « le blanc » ! dis-je après une longue réflexion. »
Le vieil homme me tend l’animal sans dire un mot et disparaît aussitôt.

En une fraction de seconde, je suis déjà en chemin sur le bel étalon.

Que choisiriez-vous ? Le cheval ou la barque ? Venez vite nous le dire dans  » L’attaque des singes « .

Le second chapitre de  » Le monde invisible  » par Catherine

Il semble bien qu’il soit déjà temps pour toi de t’habiller pour le grand départ. Mais comment s’habille donc un conseiller royal ? Car, puisque c’est là le rôle que l’on semble vouloir te confier, il te faut être à la hauteur. Il te faudrait quelque chose d’un peu solennel, d’élégant. Mais ce n’est pas spécialement ce que l’on trouve le plus dans tes tiroirs. Il y a bien cette casquette gavroche offerte que tu fourres dans la poche du jean le moins usé en te disant que cela pourra toujours servir. Pour les chaussures, aucune hésitation, tu n’as que des baskets, tu les enfiles et le tour est joué !

Après tout, te dis-tu, il faudra peut-être parcourir tout le royaume pour parvenir au château, et comme tu n’as ni permis, ni voiture, autant être confortablement habillé et chaussé au cas où le périple se ferait à pied. Qui plus est, on t’a souvent répété que l’habit ne faisait pas le moine, et si ces gens sont bien élevés, ils sauront ne pas t’embarrasser en critiquant ta tenue vestimentaire. Du moins, tu l’espères. Cette corvée terminée, tu te précipites dans la salle de bain pour te brosser les dents.

La pièce est très humide, surchauffée et le miroir recouvert de buée. L’air frais que tu as laissé entrer en ouvrant la porte la dissipe peu à peu et voici qu’apparaît ton reflet. C’est bien toi que tu vois, à un détail près : que tu saches, tu n’as jamais porté de couronne de ta vie ! Pourtant, là, sur ta tête, c’est bien une discrète couronne qui est posée. Mais sapristi ! Aurais-tu la berlue ? Tu tends la main pour toucher des doigts ce doux reflet quand tu es brusquement aspiré dans le miroir !

Imagine dans quel monde merveilleux tu vas bien pouvoir te retrouver.

Le voyage dans le miroir terminé, je me retrouve assis au milieu d’un chemin de sable. Quand je me relève, j’aperçois un immense palais au loin : il est tout bleu avec des tours mauves et des girouettes couronnent le haut de celles-ci. Les villageois me regardent bizarrement. Leurs maisons sont petites mais assez grosses. Elles ont un toit de paille et des murs en béton. A côté de chaque bâtisse, il y a une espèce de hangar. Puis, un halo de lumière me transporta quelque part.

Si comme Catherine tu as envie de décrire en détail ce monde merveilleux, c’est ici !

Le troisième chapitre de  » La course intergalactique  » par Victoria

Dépité, le nuage disparait subitement, condamnant ton fessier à heurter durement le sol. Ouille ! Mais déjà, ton attention est attirée par la voix stridente du haut-parleur : « Attention ! Attention ! Les concurrents doivent se présenter sur la ligne de départ ! Pas de nouvel appel ! ». Cette fois, tu veux t’en aller, tu as eu assez d’émotions pour la journée. Mais avant que tu aies eu le temps de prendre tes jambes à ton cou, le flamant rose surgit avec une horrible combinaison « rose bonbon » et un casque jaune « caca d’oie » et te montre d’un air autoritaire ton véhicule. Tu ne sais même pas conduire !

Un ours vêtu d’un bleu de travail te regarde et secoue la tête avec un air consterné. Ton regard implorant a l’air de l’émouvoir, il vient à toi et te donne les instructions suivantes : « Pour accélérer, appuie sur la pédale rouge, pour freiner, appuie sur la verte. Ton casque est équipé d’un micro. Si tu vois un truc particulier, dis ce que tu veux dans le micro et on te le fournira. Surtout n’oublie pas : si tu veux gagner il ne faut surtout pas que… ». Malheureusement tu ne peux pas entendre la fin, le bruit du moteur qui démarre couvre ses derniers mots. A peine le départ a-t-il été donné que dans ton rétroviseur tu vois que le concurrent Plutonien sort une espèce de canon laser de son capot. Il s’apprête à tirer sur toi !

Vite trouve une idée pour contrer son tir.

« En une fraction de seconde, la panique prit le contrôle. Je voulais partir, m’enfuir mais j’étais tellement pris par la peur que je n’arrivais plus à bouger. J’allais cligner des yeux, je savais que quand j’allais les rouvrir, je serais touché; mais quand mes yeux se sont ouverts, j’étais au sommet d’une montagne envahie par les nuages. Comment ai-je fais ça ? Aucune idée… Je rouvris les yeux et je me retrouvai de nouveau dans ma voiture de course. Je me suis téléporté ! Son tir a bien eu lieu mais j’ai réussi à l’esquiver en me téléportant ! »

Toi aussi, écris le déroulement de cette course endiablé.

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